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Aude & Mikaël around the world
17 août 2008

TSCP : on vous l'avait promis !

Et voici en dédicace à Mathias et Barbara, l´analyse du système de transport en commun de Quito, aussi appelé MetroBús Q !

On relèvera tout d´abord, comme son nom le laisse entendre, qu´il s´agit uniquement de transport de surface, routier (le réseau ferré de l´Equateur ne se résume plus qu´à 2 lignes touristiques). Le système se compose de 3 lignes en site propre empruntant les avenues principales de la ville, et d´une myriade de lignes de bus plus classiques circulant sur la voirie, à ceci près que ces lignes n´ont pas de numéro, et que seule la destination est affichée sur le pare-brise, destination reprise à tue-tête par le rabatteur du bus. Je ne décrirai par la suite que les lignes en site propre, les lignes de bus classiques ayant un fonctionnement similaires à ceux des bus inter-urbains, dont ne manquera pas de vous parler Aude.

Les trois lignes en site propre fonctionnent très bien : les matériels sont tous double caisse et articulés, la fréquence est élevée, et la vitesse plus qu´importante (pointe relevée à plus de 80 km/h). Les croisements avec les voies principales sont d´ailleurs tous aménagés en passages dénivelés (tant pis pour l´insertion urbaine des trémies).
Chacune des 3 lignes en site propre a un caractère bien particulier, avec une identification visuelle, un matériel roulant et une constitution des stations particulière :
    1) Ligne 1, verte, aussi appelée Trolebús (comme son nom l´indique, cette ligne est électrifiée et parcourue par des trolleys)
    2) Ligne 2, rouge, aussi appelée Ecovía
    3) Ligne 3, la petite dernière inaugurée en 2004, bleue, sans nom particulier mais parfois désignée par Metrobús

Comme pour les métros, les arrêts en station sont systématiques. Le chauffeur fait d´ailleurs l´annonce du nom de la prochaine station dans le bus, ce qui permet d´économiser sur un coûteux système d´affichage à bord. Les stations méritent d´ailleurs que l´on s´y attarde : à la façon des stations de métro, elles constituent un intermède entre la ville et le système de transport : il s´agit de stations cloisonnées et couvertes avec une entrée et une sortie dissociée (permettant de séparer les flux entrant et sortant) et un contrôle systématique du titre de transport à l´entrée de la sation par une personne physique (titre de transport pouvant parfois simplement prendre la forme d´une pièce de 25 centavos).

IMG_0018

Les stations sont surélevées par rapport à la voirie, et des portes palières empêchent la chute des passagers. L´accostage du bus se fait à l´oeil, sans dispositif de guidage magnétique noyé dans la chaussée (les chauffeurs sont très habiles) et la lacune entre le bus et la station est comblée avec un système des plus simples : une planche positionnée devant la porte du bus qui bascule à la façon d´un pont-levis.

Dernier point astucieux, les stations de la ligne 3 sont doubles, à savoir : deux bus peuvent accoster en même temps à la station, l´un à la suite de l´autre. Ainsi un bus qui aurait rattrapé un autre peut tout à fait décharger ses passagers sur la deuxième partie du quai pendant que le premier charge et décharge ses passagers sur la première partie du quai, sans attendre que la place à la station soit libérée.

Y a-t-il eu d´autres personnes que mes collègues d´Arcadis pour me suivre jusqu´au bout ??

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Commentaires
B
Merci et bonne route en transport en commun!
Aude & Mikaël around the world
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