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Aude & Mikaël around the world

1 octobre 2009

Nos bons plans Mongolie

Pour dormir…
- Khongor Guesthouse à Oulan-Bator : une adresse pas chère, centrale, avec un très gentil accueil familial. On fera tout pour vous aider !
- Chez Avzal à Olgii : être accueilli dans une famille, ça n’a pas de prix et pour cette fois, en plus, c’était plus économique que les autres hébergements de la ville ! Vous pouvez contacter Avzal via DMD Mongolie, organisme pour lequel il est chauffeur.

Pour se déplacer…
- Pour aller d’Oulan-Bator en Russie, plutôt que de passer par le TransMongolien, nous vous conseillons vivement de prendre le bus quotidien de Oulan-Bator à Oulan-Oude, plus économique et rapide que le train (le train ne comporte pas de cabines 3ème classe).
- Pour vos déplacements avec chauffeur, hormis dans le cas où vous faites une boucle, vous aurez à payer chaque journée de conduite du chauffeur ainsi que l’essence consommée, le tout pour le trajet aller-retour (car pour un trajet donné qui ne serait pas à destination ou au départ d’Oulan-Bator, il est quasi impossible pour le chauffeur de trouver des passagers pour le retour. Pour information, pour ceux qui voudraient négocier, les tarifs de référence lors de notre séjour (juillet 2009) était de 35 000 T par journée de conduite et de 1 000T par litre d’essence, la moyenne de consommation des véhicules étant de l’ordre de 20 L aux 100 km.

Pour manger…
De toute façon, souvent, on ne choisit pas vraiment l’endroit où l’on mange dans la steppe ! Du coup, pas vraiment d’adresses à vous conseiller. Mais on aimait bien les buuz ou les khoujours des « yourtes-cantines » :-)

Pour les excursions…
Pour ceux qui peuvent se contenter de rester assis derrière une vitre, la meilleure formule est de partager van et chauffeur à 6 et partir dans un road trip à travers toute la Mongolie.
Pour ceux à qui ça ne convient pas, on conseille :
- Ger to Ger à Oulan-Bator : on a apprécié l’initiative et le fait que les fonds versés soient en partie reversés aux familles nomades et l’organisation est maintenant bien rodée. Par contre, attention au choix du circuit ! On déconseille bien évidemment le White Lake vue notre expérience…
- Blue Wolf Travel ou Kazakh Tours à Olgii : pour la première fois de tout notre périple, nous avons découvert des agences de tourisme qui rechignent face aux touristes indépendants. Pour elles, seuls comptent les gros groupes arrivant d’Oulan-Bator pour lesquels la prestation comprend tout (transport, repas, guide, hébergement). Du coup, on ne nous a vendu que le transport et si on le souhaitait, le guide tout en nous expliquant les endroits intéressants sur une carte et roulez jeunesse !
Nous avons fait le choix de prendre une guide pour pouvoir mieux interagir avec les familles qui nous hébergeaient, le fait de ne pas pouvoir trop échanger avec eux nous ayant frustré lors de nos séjours avec Ger to Ger. Mais dans l’absolu, il n’y a pas d’obligation.

Pour ceux qui veulent partir seuls, c’est envisageable : armez-vous alors d’une bonne carte de la région que vous souhaitez parcourir et de guides de conversation mongol et/ou kazakh fonction des zones. Pour remercier les familles de leur accueil, au choix, vous pouvez payer en monnaie sonnante et trébuchante ou leur donner ce qui leur manque : farine, riz ou mieux, fruits et légumes, magazines, cahier de jeux et de dessins pour les enfants.
Pour avoir testé la formule intermédiaire, l’avantage majeur de Ger to Ger est la simplicité ; il n’y a pas à réfléchir au quotidien à ce que l’on doit payer et à son chemin. Mais si on est débrouillard, on peut y arriver tout de même.
Alors à vous de voir maintenant !

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1 octobre 2009

On a aimé / pas aimé Mongolie

On a aimé…
- Les grands espaces et leur diversité au fur et à mesure des kilomètres parcourus
- Passer du temps chez Avzal à Olgii
- Assister au Naadam
- Rencontrer Sébastien, Camille, Brice et Séverine
- Aller à la rencontre des familles nomades

On a été déçu...
- La difficulté à se déplacer en tant que voyageur indépendant
- Le mercantilisme lié à notre tête de touriste : étonnamment, c’est le pays qui nous aura le plus donné cette mauvaise impression
- Les paysages trop alpins des pics du Tavan Bogd
- Le circuit Ger to Ger du White Lake

Si c’était à refaire...
L’idéal est clairement d’arriver avec son matériel de camping pour éviter les mauvaises surprises.
Hormis cela, nous ne serions pas prêts à revivre notre périple de Tsetserleg à Olgii : cette fois-ci, nous retournerions à Oulan-Bator pour prendre le bus direct de 60 heures pour Olgii

Ce qui nous reste à faire
- Explorer le désert de Gobi
- Aller donner un coup de main aux jardins de Choibalsan
- Découvrir plus encore la vie nomade en séjournant plusieurs semaines dans une famille de l’Altaï
- Randonner autout du Khovsgol Nuur
- Randonner autour de Khovd

1 octobre 2009

Nos bons plans Russie

Pour dormir…
- Chez Alyona à Irkutsk (oulitsa Proletarskayïa 5, a_vl@mail.ru) : vous dormirez dans une maison de particulier et serez reçus par Alyona, qui parle un excellent français et est très sympa ! Nous avons adoré en apprendre plus sur la culture russe grâce à elle. C’est 700 roubles la nuit, petit déjeuner inclus.
- Hotel Bolchoi Oural à Ekatérinbourg (oulitsa Krasnoarmeiskayïa 1) : notre hôtel le plus soviétique du voyage mais qui recèle des chambres pas chères du tout (plus économiques que les backpackers) incluant un super buffet à volonté pour le petit déjeuner !

Pour manger…
Les meilleures adresses sont les différentes stolovayia que vous retrouverez un peu partout dans les villes : c’est l’équivalent de nos cafétérias Casino et ça permet de manger varié et de goûter des spécialités pour pas cher.
Sinon, regardez bien les panneaux des restaurants ordinaires qui indiquent leur menu pour les « business lunch » : c’est l’équivalent des menus du jour en France et les prix restent modérés.

Pour visiter…
Rien de spécial à signaler, car nous n’avons pas fait appel à des agences touristiques.

Pour se déplacer…
La première astuce que l’on a à donner, c’est de voyager de l’est vers l’ouest, ce qui permet d’éviter de se retrouver avec trop de touristes dans son train mais aussi de profiter des escales dans le meilleur sens (Ekaterinbourg nous aurait sûrement déçu si nous avions visité Moscou avant).
Ensuite, financièrement parlant, attention, il n’y a pas que la classe du train qui conditionne le prix de votre billet ; il y a aussi le numéro du train ! Les trains dont le numéro est à un chiffre sont les plus chers alors évitez les au profit de ceux qui n’ont que deux, voire trois chiffres – l’idéal !

Pour aller à Olkhon, achetez vos billets à la gare routière d’Irkoutsk pour l’aller et au stand de Khoujir au retour, plutôt que directement dans le minibus : ça vous fera faire de substantielles économies !

1 octobre 2009

On a aimé / pas aimé Russie

On a aimé…
- Partager la vie des Russes dans le Transsibérien
- Profiter des paysages de taïga en Sibérie
- Les maisons de bois d’Irkoutsk
- Le lac Baïkal et nos balades à Olkhon et Baikalskoïe
- Khabarovsk pour son calme et ses jolis bâtiments
- Moscou, ville super agréable et vraiment très belle

On a été déçus…
- Nos péripéties pour obtenir le visa et le prix que ça nous a coûté
- Devoir enregistrer notre visa régulièrement et justifier notre itinéraire à l’immigration lors de notre sortie du territoire .
- Vladivostok qui n’a de l’intérêt que si l’on est un fan absolu des bâtiments navals de guerre ou que si l’on prend un bateau pour rallier le Japon (hein Bruno ??) ;-)

Ce qui nous reste à faire...

- Un petit tour au Kamtchatka : c’était une envie de Mikaël au moment de la préparation du voyage, mais ça se goupillait mal avec les saisons
- Yakoutsk, pour s’aventurer un peu plus au fond de la Sibérie
- Aller voir des aurores boréales, , au-delà du cercle polaire arctique !
- Tobolsk et son Kremlin, en croisière depuis Omsk ; mais on n’avait plus le temps !
- Aller randonner dans l’Altaï : si tous les Russes y vont en vacances, il doit y avoir une bonne raison !
- L’anneau d’or autour de Moscou
- Saint Petersbourg, bien évidemment !
Et en bonus, refaire le même voyage… mais en hiver avec bien évidemment une grande partie du périple à consacrer à la circumambulation du lac Baïkal gelé !

Si c’était à refaire...
Dommage que nous n’ayons pas pu traverser le lac Baïkal en bateau…

1 octobre 2009

Gastronomie russe

Malgré tout ce que nous avions pu entendre, nous avons trouvé que tout était très bon en Russie.
Pour nous, ça a surtout été un retour à des repas qui ressemblent plus à ce que l’on peut connaître en France : après la Chine, on a retrouvé avec joie charcuterie et fromage et après la Mongolie, ce sont les crudités et fruits qui nous ont réjoui !

Et comme nous prenions la plupart de nos repas dans le train, nous dévalisions les supermarchés avant le départ : au menu donc, crudités, charcuterie, fromage, pain et fruits.
Nous avons vite réalisé que nous étions parfaitement en phase avec les Russes sur la composition de nos repas. La seule petite différence que l’on ait pu observer, c’est à propos des crudités : pour eux, hors de question de les manger nature, il faut toujours les agrémenter de sel ou d’herbes variées. Le panier-repas comprend donc toujours un petit flacon d’épices. Et à propos des fruits et légumes, alors que les Russes s’approvisionnent en principe souvent dans le jardin de leur dacha (maison de campagne), nous, à la place, lorsque nous le pouvions, nous faisions le plein au supermarché. Les jours de chance, le menu se composait de salades diverses, en provenance directe du rayon traiteur du supermarché : il était impressionnant de voir la variété de salades proposées ! Elles trempent souvent dans une pseudo mayonnaise mais elles sont toujours bonnes !
Côté boisson, c’est en principe au choix du thé ou de la bière. Et si vous êtes chanceux comme Mikaël l’a été, on pourra même vous offrir un peu de vodka !

Hormis ces pique-niques, nous avons tout de même réussi à faire un petit tour des spécialités locales…
Au programme, nous avons eu droit à des blinis bien sûr !
Sachez qu’ils n’ont rien à voir avec ceux que l’on peut manger en France ; en Russie, en fait, les blinis s’apparentent plus à nos crêpes. Pour autant, c’est très bon, particulièrement quand ils sont servis avec du cottage cheese et/ou de la confiture de fruits rouges ! En Sibérie, nous avons également dégusté des pelmenis, sorte de raviolis fourrés à la viande, en principe servi avec une crème aigre et des brins de ciboulette.
Sur les bords du lac Baïkal, nous nous sommes régalés d’omoul, le poisson endémique du lac : il est préparé de diverses manières (d’ailleurs, attention aux arêtes…) mais quoi qu’il en soit, c’est fumé que nous l’avons préféré.
A Moscou, Mikaël a goûté le fameux poulet à la Kiev (oui, on sait, Kiev est en Ukraine mais bon…) : c’est en fait du blanc de poulet farci avec des condiments divers puis cuit pané.
Et bien évidemment, cet article ne serait pas complet si l’on ne vous parlait pas du bortsch, LE plat national russe : en principe, les Russes attaquent toujours leur repas par une soupe comme le bortsch, qui peut être agrémenté de diverses manières. Sa base est composée de viande et de divers légumes, dont la betterave, qui donne une couleur rouge à la soupe.

Dans tous les cas, quelque soient les plats qui vous sont servis, vous ne mourrez jamais de faim car c’est toujours copieux et plutôt roboratif.
Ça commence dès le petit déjeuner avec de solides porridges à base de différentes céréales accompagnés éventuellement de blinis, pain, cottage cheese et/ou confiture.
Le déjeuner et le diner sont également copieux avec souvent des céréales en accompagnement et bien évidemment du chou ! Chose étonnante : sur les menus des restaurants, le poids des ingrédients principaux d’un plat, pour une portion, est toujours stipulé. Sur le même principe, les portions sont pesées dans les cafétérias !
Mais quoi qu’il en soit, ça ne nous a pas arrêtés dans nos dégustations ! ;-)

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1 octobre 2009

Se déplacer en Russie

Le principal moyen de transport que nous ayons utilisé, comme vous l’avez compris, c’est le train, avec le Transsibérien !
Et même si on vous en a déjà parlé un peu précédemment, il nous reste encore pas mal de choses à vous raconter sur les voyages en Transsibérien. Car à l’intérieur du train, c’est comme un microcosme dans lequel on vit pendant des heures voire des jours…

Ça commence avec la chef de wagon, la provodnitsa, qui vous accueille à l’entrée du wagon pour contrôler vos billets et votre passeport (les billets étant nominatifs, il faut donc aussi bien avoir son passeport avec soi au moment de l’achat). Par la suite, pendant tout le trajet, c’est elle qui s’occupera de tout dans le wagon : veiller à la propreté, fournir des boissons chaudes aux gens qui le souhaitent, approvisionner les samovars (les réservoirs d’eau chaude du wagon)… Une fois les passagers montés à bord, elle se charge de leur distribuer leurs draps, car dans le Transsibérien, on fait son lit soit-même !
On commence donc par dérouler son matelas sur sa couchette, puis on fait son lit avec draps, oreillers et couvertures. La plupart du temps, c’est la première chose que font les Russes pour ensuite s’allonger sur leur couchette. Et après cela, c’est le moment de se changer : car tout le monde se met à son aise dans le train, en pyjama ou survêtement avec tongs ou claquettes (tout en gardant ses chaussettes car c’est bien connu que c’est plus classe !). Drôle de panorama quand on se balade dans les couloirs des wagons !

Le voyage se passe toujours plutôt calmement, la plupart des gens passant la majeure partie du temps à lire, dormir, voir pour les plus chanceux regarder des DVD. Ce silence est interrompu par les quelques vendeurs ambulants qui passent ; contre toute attente, il y a peu de vendeurs ambulants de nourriture. C’est surtout des boissons, des souvenirs ou magazines qui sont proposés.
Pour ceux qui ont vraiment faim, il y a toujours le wagon restaurant mais on vous avoue qu’on n’a même pas pris le temps de le tester !
Si on a vraiment besoin de s’approvisionner en quoi que ce soit, mieux vaut attendre de toutes les façons un arrêt en gare… Car les gares sont de véritables mini-villes : on peut tout y acheter, on peut y dormir, s’y doucher, y manger, s’y faire couper les cheveux… et il y a même la plupart du temps un « business center » avec accès à internet et autre. Quant aux bâtiments en eux-mêmes, leur intérieur est souvent plutôt classe.

A côté de ça, les guichets pour acheter les billets sont par contre plutôt mal faits : avant de se mettre dans une file d’attente, il ne faut pas juste regarder la longueur de la file ; il faut aussi aller contrôler les horaires de pause de la guichetière, qui sont indiquées sur la vitre du guichet et qui varient d’un guichet à l’autre (sinon, ça serait pas drôle !). Dans le même genre, on a eu l’impression que la commission que nous payions lors de l’achat de billets variait : des fois c’était 50 roubles, des fois 25, et même parfois rien du tout (peut être fonction du guichet, mais là, nous n’étions pas assez forts en russe pour en être surs !)

Dernière astuce (et pas la moins importante) : les horaires sont toujours indiqués à l’heure de Moscou. Même les panneaux d’affichage des gares sont à l’heure de Moscou ! Quand on y est, forcément, ce n’est pas perturbant, mais quand on est à Vladivostok, à 7 fuseaux horaires de là, ça fait drôle !

8 septembre 2009

Dernier clap musical !

Il est temps de vous faire profiter une dernière fois de quelques clips de musique locale. Au tour de la Russie cette fois !
En Russie, surtout du côté de Vladivostok, on a eu droit à pas mal de musique électronique de plus ou moins bonne qualité.
Mais ce qui nous aura le plus marqué, c’est l’omniprésence des girls bands, type Via Gra (un nom sûrement pas chosi par hasard).

Et pour ne pas être en reste, voici Diskoteka Avariya, un groupe populaire de Russie (des garçons cette fois), avec Opa ! Le clip est plutot sympa, on vous laisse juge.

Et côté musique française ? Certes, Patricia Kaas est super populaire en Russie (elle fait d’ailleurs plein de publicités là-bas), mais ce n’est rien comparé à… Joe Dassin ! C’est lui LA star française ! Tout le monde nous parlait de lui, dès que nous annoncions être français. Et nous avons eu le droit à plusieurs de ses chansons pendant des trajets en minibus ! Alors, pour le plaisir, on vous laisse redécouvrir l’hymne de notre retour en France...

7 septembre 2009

LE RETOUR !!!

Après ces 364 jours à galoper par monts et par vaux, il était temps de rentrer à Paris !
Pas grand-chose à raconter sur le voyage en tant que tel, hormis le fait qu’on a recroisé par hasard Elena, avec qui on avait passé la soirée la veille, à l’aéroport !
Nos deux vols, de Moscou à Helsinki puis de Helsinki à Paris, se sont passés sans encombre. Lors de notre escale à Helsinki nous avons navigué de bureau de change en DAB, encore un peu formatés par notre année à chercher le moyen le plus économique pour retirer de l’argent, avant de se rappeler qu’en zone euro, les retrait ne nous coûtaient plus rien !

Et enfin, le moment des retrouvailles est arrivé. Et on peut vous dire qu’on a été gâté !
Regardez un peu la surprise que nos familles nous avaient réservée !

Même si nous sommes rentrés il y a plus d’un mois maintenant, le 30 juillet exactement, nous avons encore l’impression que c’était hier, tant le mois d’août est passé vite, avec au programme une grande tournée de nos familles et de nos amis (pas encore terminée d'ailleurs...) !
La rentrée au bureau est arrivée du coup très rapidement, mais rassurez-vous, on tient bien le choc ! :-)

7 septembre 2009

Séjour culturel

La manière dont notre séjour moscovite s’est déroulé pourrait laisser penser que nous venions juste passer là un grand week-end plutôt que nos derniers jours de tour du monde.
D’emblée, la ville nous a beaucoup plu, pour ses bâtiments et ses grands espaces verts, ses terrasses et son tram, sans parler bien évidemment de son métro. Bref, une réadaptation à une grande capitale européenne plutôt agréable à vivre.

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Toujours dans un rythme plutôt calme, nous nous sommes contentés de visiter les éléments majeurs du centre ville, situés aux alentours de la place Rouge :
- La fameuse cathédrale Saint Basile, célèbre pour ses dômes multicolores, mais pour le moins étonnante par son intérieur fragmenté en 9 petites chapelles distinctes

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- Le GUM, centre commercial chic de Moscou, où il est bien agréable flâner

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- Le Kremlin, comprenant de nombreuses églises et chapelles, qui ont vu défiler tous les personnages célèbres de l’histoire russe, mais où nous n’aurons pas croisé de célébrités politiques

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Par contre, on a fait l’impasse sur le mausolée de Lénine car la queue était bien trop longue. Du coup, zéro mausolée d’ancien dirigeant communiste visité durant le voyage puisque nous avions déjà boudé Mao et Ho Chi Minh !

En plus de cela, on a également passé quelques heures dans le métro pour le visiter : les stations sont toutes plus impressionnantes les unes que les autres, très richement décorées, certaines faisant l’apologie du communisme avec de superbes mosaïques, peintures, vitraux ou sculptures… Ca valait le détour !
Et ça a donné l’occasion à Mikaël de nous faire un petit audit du métro de Moscou (d’ailleurs plus proche d’un RER d’après lui). Sachez que c’est désormais son modèle compte tenu de la très forte fréquence sur les lignes (comptez un train par minute). Seuls points qui pêchent : il n’y a parfois pas de bip de fermeture des portes et la signalétique, plutôt mauvaise, nous a valu de tournicoter un peu lors de nos changements…

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On a ensuite continué dans le culturel, mais dans un genre différent, avec au programme :
- L’exposition World Press Photo qui récompense les meilleures photos de presse de l’année, intéressante par son contenu et impressionnante par ses clichés.
- La visite du Musée Pouchkine qui nous a permis de voir (en vrai !!) de nombreux tableaux plus célèbres les uns que les autres, avec en particulier Les poissons rouges de Matisse qui ont d’ailleurs laissé Mikaël perplexe.
- Mais aussi une soirée cinéma inattendue avec au programme le film The hidden fortress, du réalisateur Akira Kurosawa. Pour la petite histoire, les deux paysans héros de ce film auraient inspiré à George Lucas ses fameux personnages de C3PO et R2-D2 dans Star Wars.

Avouez que vous êtes impressionnés par cette programmation, non ? Bon on vous avouera qu’on aurait pas eu le réflexe d’aller voir The hidden fortress tout seul, et que si on a découvert ce film, c’est grâce à la communauté CS (Couch-Surfing) de Moscou. Car nous avons renoué avec le couch-surfing pour notre dernière étape ! Et on ne l’a pas regretté, car à Moscou, les couch-surfers sont plus qu’actifs ! Entre organisation de séance de ciné clubs donc, mais également des soirées hebdomadaires dans différents bars de la ville, ça bouge sacrément !
Nous, nous avons été accueillis par Graham, un Anglais qui terminait 3 années d’enseignement à Moscou et qui avait du coup eu le temps de découvrir Moscou. Il nous a baladé dans le centre, sur les rives de la Moskva et également au parc Gorki, une espèce de petit parc d’attractions, et proposé de participer à ces fameux évènements CS hebdomadaires. On a trouvé ça plutôt sympa de rencontrer plein de nouvelles têtes par ce biais.
En bonus, on a également passé une soirée très sympa avec Elena, que nous avons également rencontrée via CS, ainsi que son mari et un de ses amis. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur la Russie de tous les jours, et notamment sur ses mauvais côtés, comme la corruption et le délit de faciès très présents dans le milieu policier. Leurs expériences ne donnaient en tout cas pas vraiment envie d’y être confronté. Et pour le coup, ça n’était pas plus mal qu’on apprenne tout ça la veille de notre retour en France, tandis qu’il ne nous était rien arrivé pendant tout notre séjour en Russie !

En bonus, juste avant notre retour, nous avons eu une petite pensée depuis la Place Rouge pour vous tous qui nous lisez assidûment…

7 septembre 2009

Dernière ligne droite

Notre retour en Russie fut pour nous une sorte de soulagement : la Mongolie nous avait pas mal fatigués de par les difficultés que nous avions rencontrées, notamment pour nous déplacer, et se dire que nous allions enfin retrouver le Transsibérien nous réjouissait.
Notre objectif était donc de rejoindre rapidement Barnaoul depuis Kosh Agach, pour y retrouver le train. Pour cela, nous avons enchaîné dès le lendemain de notre arrivée à Kosh Agach avec une journée de taxi et minibus (nos derniers trajets routiers de tout le voyage !) pour arriver jusqu’à Barnaoul via Gorno-Altaïsk, et apprécié au passage de superbes paysages. Ce trajet nous a permis de traverser toute la province de l’Altaï et de découvrir que de nombreux Russes viennent en vacances dans ce coin, notamment pour y faire du camping au bord du fleuve Altaï.

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Petit aperçu de Kosh Agach

Et au fait, pour ceux qui se demandent si nous avons eu des problèmes administratifs pour rentrer dans la région frontalière de l’Altaï : pas du tout ! A aucun moment, que ce soit à l’immigration ou par la suite, nous n’avons été contrôlé. Il semblerait en effet que seules certaines zones très précises, hors de la route principale sur laquelle nous sommes restés, nécessitent le fameux permis qui nous avait (tout de même) un peu soucié à Oulan-Bator.

Quant à Barnaoul, qui nous avait été vantée par de nombreux Russes rencontrés en Sibérie, la ville n’a rien de désagréable mais rien de spécifique non plus qui justifie qu’on y reste trop longtemps… Par contre, après la steppe mongole quasi déserte, on doit vous avouer que ça nous a fait drôle de voir tant de gens se balader dans les rues le soir ! Comme on commençait à être un peu juste niveau planning, on a du coup acheté dès notre arrivée à Barnaoul nos billets de train pour notre prochaine étape et heureusement qu’on n’a pas traîné car il a été difficile de trouver un train ni complet ni trop cher…

On est donc repartis dès le lendemain pour Omsk avec un départ mémorable de Barnaoul (nous avons failli rater notre train), suivi d’une arrivée plus que matinale dans la ville : nous pensions en effet arriver tôt le matin, vers 7h mais c’est encore plus que tôt que nous y sommes arrivés, puisqu’il était 4h du matin !!! L’horaire que nous avions consulté sur les bornes interactives en gare n’était manifestement plus à jour. Après 3 bonnes heures à vaguement dormir dans la salle d’attente de la gare pour finir notre nuit (on aurait bien testé les chambres de la gare, payables par tranches de 6 à 12 heures, mais c’était aussi cher qu’une nuit complète dans un hôtel), nous avons découvert la ville d’Omsk sous la pluie. Et cette météo de cochon aura duré tout le temps de notre séjour (deux jours au total)…
Pour autant, la ville avait l’air plutôt agréable, avec ses plages aménagées au bord de la rivière Irtysh et de jolies petites rues sûrement agréables à parcourir en été quand il ne pleut pas. Du coup, on s’est consolé en passant la majorité de notre temps sur internet avec un record de 12 heures à la suite ! Et on a retrouvé un vrai petit chez-nous en passant la nuit dans un petit appartement dans un immeuble à la soviétique, grâce à un Allemand d’une soixantaine d’années rencontré par hasard dans la rue. Ayant passé pas mal de temps par là ces dernières années, il a bien été étonné de voir passer les premiers touristes en sac à dos qu’il n’ait jamais vu dans cette ville !

Après Omsk, direction Ekatérinbourg, ville plus importante où nous avons pris le temps de nous balader au milieu de ses nombreuses églises et places dispersées dans le centre ville non loin des rives du fleuve Iset, avec bien évidemment un petit tour par le mémorial Romanov ; le tsar Nicolas II et sa famille ont été détenus à Ekatérinbourg pendant la révolution russe puis exécutés non loin de là. On aurait pu être bien plus studieux dans nos visites mais pour cette fin de voyage, enfin, nous avons pris notre temps, quitte à en voir moins.

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Ekatérinbourg nous a aussi donné l’occasion de tester un hôtel à la soviétique, situé dans un bâtiment énorme avec de grands couloirs plutôt austères et une mini réception à chaque étage, mais surtout des douches communes à tout l’hôtel, situées dans les sous-sols du bâtiment. C’était en tout cas meilleur marché que les dortoirs des auberges de jeunesse ! Et comme bonus on a eu droit à un énorme buffet pour le petit-déjeuner, de ceux que Aude apprécie tant.

Et enfin, le dernier trajet en Transsibérien, nous menant à Moscou, est arrivé… En réalité, le voyage continuait encore « normalement » dans nos esprits, sans que nous réalisions vraiment que la fin était si proche.
Nos trajets en train, de Barnaoul à Omsk, puis de Omsk à Ekatérinbourg et enfin de Ekatérinbourg à Moscou ne nous ont pas offert de rencontres aussi sympathiques que celles que nous avions eu la chance de faire en Sibérie. Mais il est vrai aussi que contrairement à nos précédents trajets, il y avait toujours deux autres Russes avec nous dans le compartiment et ils avaient donc tendance à parler entre eux plutôt qu’avec nous.
Du coup, ça nous a au moins permis de nous reposer, histoire de ne pas arriver à Moscou complètement exténués ! :-)

6 septembre 2009

Shannie à Paris : l'ultime manche... [mise à jour]

Bon, après avoir commencé à compiler nos fichiers GPS, on doit vous avouer qu'on s'est rendu compte qu'il nous manquait des infos pour pouvoir répondre convenablement à certaines questions de l'ultime manche. Pas la peine de vous faire cogiter inutilement...
Et en parallèle, comme il semble que nous ayons été particulièrement imprécis dans la formulation des questions, on va en profiter pour simplifier tout ça. Pour ceux qui auraient déjà répondu à la manche, on est vraiment désolés de vous avoir fait réfléchir pour rien, mais il va peut être falloir nous renvoyer un jeu de réponses. Promis, ça ne se reproduira plus !
Alors c'est parti pour une petite mise à jour des questions, et ça se passe ici  !

PS : pfhhh, heureusement que c'est la dernière manche ! ;-)

1 septembre 2009

Shannie à Paris : l'ultime manche...

Cette fois-ci, exceptionnellement, pas de vidéo (même s'il est vrai qu'on aurait pu emmener Shannie voir sa grande sœur parisienne) mais le sujet de cette manche intéressera sûrement beaucoup de nos lecteurs, même ceux qui ne jouent pas !
Car l'heure des comptes est arrivée... Il est temps de savoir quelle distance et quel temps Shannie a passé dans les transports pendant ces 365 jours de voyage autour du monde, de Paris à Paris. Avant de vous dévoiler les résultats, jouons au "Juste trajet", petit frère du "Juste prix"...

Prêts ? Voici les questions auxquelles nous vous proposons de répondre...

Pour s'échauffer tout d'abord, deux questions plutôt faciles, sachant que les pays traversés lors d'un vol avec escale ne sont pas à prendre en compte (1 point par question) :
1 - Combien de pays Shannie a-t-elle visité ?
2 - Combien de capitales (au sens constitutionnel du terme) Shannie a-t-elle visité ?

Et maintenant, rentrons dans le vif du sujet (2 points par sous question) :
3 - Dans quel moyen de transport Shannie a-t-elle parcouru la plus grande distance cumulée ? Quelle est cette distance cumulée en km ?
4 - Dans quel moyen de transport Shannie a-t-elle passé le plus de temps cumulé ? Combien de temps y a-t-elle passé ?

Pour vous faciliter un peu la tâche, les moyens de transport sont à choisir, pour ces deux questions, parmi : avion, train, bateau à moteur, bateau à voile, car/bus/voiture et assimilés, moto/scooter et assimilés, vélo, animaux. On exclut donc dans ces deux questions la marche à pied.

Et pour terminer en beauté, voici maintenant une question jackpot (5 points) :

5 - Quelle distance totale Shannie a-t-elle parcouru autour du globe, tous déplacements confondus (i.e. marche incluse, cette fois-ci) ?

Si vous avez bien suivi, il y a 15 points en jeu sur cette manche, de quoi chambouler le classement !
Et comme on se doute qu'il vous faudra du temps pour répondre à tout cela, nous vous laissons 15 jours de réflexion (du coup pas de point de rapidité pour cette fois-ci)... Le jeu sera donc clôturé le 15 septembre à minuit !

En ce qui concerne l'attribution des points pour les questions d'estimation de temps ou de distance, seuls les 3 plus proches de la bonne réponse en valeur absolue gagneront un point. Les distances et temps de référence sont bien évidemment ceux que Mikaël a mesuré tout au long de l'année avec son fameux GPS.
Pour les petits malins qui pensaient utiliser notre carte Google Maps, on a préféré la retirer le temps du jeu... :-)

Et n'oubliez pas que nous avons prévu un cadeau pour le grand vainqueur ! On compte sur votre participation !

31 août 2009

Résultats de la manche 46

Pour compenser des questions difficiles des manches précédentes, on a été sympa avec vous sur cette manche. Du coup, pas une seule mauvaise réponse, quand vous avez répondu !

Et oui, c'est bien le mot russe "krasnaya" qui a donné son nom à la place ; nous attendions donc la réponse C.
Quant à Ivan le Terrible, il aurait ordonné que l'on crève les yeux de l'architecte de Saint Basile.

Bravo à François B. qui a été le plus rapide pour cette manche ! Et voici donc le nouveau classement...

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Mais n'oubliez pas : Gabriel peut encore se faire détrôner lors de la dernière manche ! :-)

31 août 2009

Résultats de la manche 45

On enchaîne sans plus attendre avec la manche 45 et les exploits de Shannie en Mongolie.

Nous avons eu la chance d'être témoin de la phase de montage d'une yourte (et même que Mikaël a un peu participé) et nous avons été impressionnés de voir la structure monter aussi vite.

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La bonne réponse ? 30 minutes donc ! A savoir la réponse C !

Pour le bonus et le prix du yak, on a aimé lire vos différentes théories d'estimation du prix (bravo notamment à Sarah) mais au final, seul Jon est bien tombé ; le prix d'un yak au marché est en effet de 250 000 tögrög soit 125 euros.
Brice, on ne te félicite pas : tu étais pourtant là quand l'une de nos hôtes nous l'a dit !!!

Du coup, voici le classement actualisé... Bravo à Etty qui gagne le point de rapidité !

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31 août 2009

Résultats de la manche 44

Alors que la manche finale de notre jeu approche, il est temps de vous donner les résultats de l'ensemble des dernières manches...
On démarre avec la manche 44 et le lac Baïkal. Figurez-vous qu'il y avait un (petit) piège car deux des réponses proposées étaient justes : eh oui, le lac Baïkal est à la fois le plus profond au monde mais aussi le plus vieux !
Nous attendions donc les réponses A et D.
Comme nous ne sommes pas trop méchants, nous avons décidé d'accorder un point par réponse juste donnée ; le point de rapidité revient par contre au premier (sur deux seulement) ayant donné les deux bonnes réponses. Bravo PLR !

En ce qui concerne la question bonus, ça se corse... Nous avions deux sources concordantes nous donnant une durée de 40 ans mais devant la diversité des réponses que nous avons reçues, nous avons creusé un peu plus et réalisé qu'avec le peu d'éléments que nous avions donné dans la question, il était dur de vous faire retomber sur cette durée. Pour éviter tout jaloux, nous préférons donc n'accorder aucun point cette fois-ci (promis, on le refera plus !).

Sans plus attendre, voici donc le classement actualisé...

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25 août 2009

La cuisine mongole

Il est temps de vous faire découvrir à quoi ont ressemblé nos menus en Mongolie.
A Oulan-Bator, on trouve à peu près tout ce que l’on souhaite, hormis peut être un Big Mac, puisque Mac Donald's n’est pas implanté en Mongolie ! Mais dans la steppe, c’est une autre histoire… Premier avertissement : mieux vaut ne pas être allergique aux produits laitiers, car ils constituent une grande partie des repas en été ; et mieux vaut ne pas être végétarien car les légumes sont inexistants ou presque…
Pour autant, une fois qu’on a dit ça, on doit admettre que nous avons plutôt bien mangé durant notre séjour et on s’est même plutôt bien fait au régime alimentaire.

A chaque fois que nous arrivions dans une yourte, nous étions accueillis avec une collation. Au menu, un grand plateau de produits laitiers (bien sûr, vue la saison !) : fromage plus ou moins sec, beurre, crème, le tout accompagné de pain ou beignets maison…

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Côté boisson, LA boisson reine est le thé. Mais attention, pas du thé comme on peut l’imaginer : le thé mongol, c’est du thé très léger agrémenté de sel et de lait. Fonction des endroits, le breuvage est plus ou moins salé, plus ou moins lacté… C’est étonnant à la première gorgée, surtout à cause du goût salé, mais on s’y est bien fait et Mikaël en réclamait même !

Quand le dîner arrivait, le plat servi le plus fréquemment était des nouilles (maison) agrémentée de quelques petits morceaux de viande. La pâte des nouilles est simplement constituée d’eau et de farine, puis étalée en couches minces et précuite sur le poêle avant d’être découpée en fines lanières.

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Les nouilles sont ensuite cuites à l’eau, et la viande est ajoutée au tout. Dans l’Arkhangaï, on nous a essentiellement servi de la viande de yak, qui avait été séchée plus tôt dans l’année, et qui se réhydrate lors de la cuisson avec les nouilles, alors que dans l’Altaï, nous avons parfois eu droit à de la viande fraîche de mouton.
Une variante peut aussi consister à faire sauter les nouilles plutôt qu’à les servir avec le bouillon de cuisson. Et dans les très bons jours, le bouillon est agrémenté de carottes ou pommes de terre, seuls légumes que nous ayons rencontré dans la steppe.

Même si ce plat est le plus commun, la cuisine mongole offre d’autres spécialités, qu’on a plutôt bien apprécié, notamment dans les "yourtes restaurants" des bords de route, où ce sont souvent les seuls plats servis. On peut citer notamment les "khoujour", sorte de chaussons frits fourrés à la viande de mouton et les "buuz", beignets à la viande de mouton, rappelant un peu les "baozi" chinois, cuits à l’eau ou à la vapeur, et parfois servi dans un grand bol de thé au lait.
De façon générale, vous aurez en tout cas compris qu’en principe, la viande est toujours consommée hachée, ce qui permet de mélanger chair, gras et autres parties que nous n’avons pas forcément l’habitude de manger…

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Nous n’aurons par contre pas eu droit au spectacle de l’abattage du mouton durant notre séjour !

Par contre, nous avons appris beaucoup à propos de toutes les méthodes de fabrication des produits laitiers ! Chaque jour, le bétail est trait matin et soir ; dès récupération du lait, celui-ci est immédiatement bouilli et c’est ensuite le début de la chaîne de production : beurre, crème, yaourt et fromage sont produits au quotidien dans les yourtes. Du coup, le « coin cuisine » est toujours plein de contenants divers, rempli de lait en pleine fermentation. Quant au fromage, il est ensuite suspendu un peu partout dans la yourte pour le faire sécher.

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Et enfin, nous nous devons de vous parler un peu plus de la vodka mongole, distillée à base de lait (et oui !) : en terme de goût, elle est plutôt sucrée et peu alcoolisée (un peu comme le Martini) – bref, rien à voir avec la vodka russe !

Vous l’aurez compris, la Mongolie est sans conteste le pays qui nous aura réservé le régime alimentaire le plus strict. Pour autant, on n’y a pas mal mangé ; mais avouons tout de même que ça a quelque peu manqué de diversité…

23 août 2009

Se déplacer en Mongolie

Si vous avez lu notre article Mission : impossible ? ça n’est donc plus une découverte pour vous si l’on vous dit que se déplacer en indépendant en Mongolie, c’est la galère, dès que vous tentez des trajets un peu originaux qui ne sont pas au départ ou à destination d’Oulan Bator…

Pour contourner la faiblesse des transports publics, la meilleure solution est donc d’avoir son propre véhicule.
Au choix, vous pouvez :
- Louer un van avec chauffeur,
- Acheter un cheval puis le revendre en partant,
- Acheter un side-car « à la mongole » (qui n’est ni plus ni moins qu’un side-car « à la russe ») puis le revendre en partant,
- Ou encore avoir son propre véhicule (4x4 de préférence)
Nous avons croisé des gens testant ou ayant déjà testé toutes ces possibilités. Quant au fait d’avoir son propre véhicule, nous ne connaissions jusqu’alors que Simon, Sandra et leur Volcancito, jusqu’à rencontrer autour d’Olgii au total 5 couples différents voyageant au long cours avec des bêtes de courses, équipées pour tous les cas de figure. Mais le meilleur véhicule pour la Mongolie reste apparemment un van 4x4 russe de la marque UAZ (modèle 452), d’après un russe ayant déjà abîmé un 4x4 Toyota sur les routes mongoles.

Car le référentiel routier doit en effet légèrement être adapté à nos habitudes lorsque l’on regarde une carte :
- On entend par route principale un réseau de pistes cahoteuses longeant les poteaux électriques, comportant en de très rares occasions des panneaux directionnels (fréquence moyenne de plusieurs centaines de kilomètres !) ;
- Pour les routes secondaires, c’est pareil mais sans les poteaux électriques ni les panneaux directionnels ;
- Et quand il n’y a rien de tracé sur la carte, ben c’est facile, à vous de faire votre propre route !
En réalité, de façon générale, cette dernière règle s’applique toujours. Et on a toujours été impressionné de voir nos chauffeurs choisir leur direction au sein d’un réseau de pistes, sans outil type boussole ou GPS, ou même carte, et sans manifestement trop se tromper. Quant à suivre un véhicule, cela prend une autre dimension qu’en France : la deuxième voiture peut en effet se trouver à quelques 50 mètres de vous mais pas juste devant ou derrière, mais n’importe où !
Et de toute façon, si vous êtes vraiment perdus, il vous reste toujours le GPS mongol ou Ger Positionning System : demandez votre chemin au propriétaire d’une ger (yourte), suivez vaguement la direction qu’il indique jusqu’à la prochaine ger, demandez à nouveau votre chemin, et ainsi de suite...

Pour être complètement honnêtes à propos des routes, il faut vous avouer que les plus importantes peuvent être asphaltées sur certaines sections, de la frontière russe d’Altanbulag à Oulan-Bator notamment. Sachez de plus que le gouvernement mongol a lancé un vaste projet de modernisation de son réseau routier : on a ainsi vu à d’autres endroits des travaux qui semblaient aller dans ce sens, mais manifestement, il est interdit d’utiliser ces tronçons tant qu’ils ne sont pas asphaltés et l’asphalte n’était posé nulle part, les ouvriers semblant attendre que tous les tronçons soient achevés avant de démarrer la pose du revêtement… Dommage car nous avons du coup du nous contenter de pistes inconfortables alors qu’une belle route gravillonnée nous tendait parfois les bras juste à côté !

En réalité, ceci ne pose pas problème à grand monde car peu de Mongols se déplacent plus loin que leur capitale de province ou exceptionnellement Oulan-Bator (certains Mongols des steppes n’y sont même jamais allés). Car si le peuple mongol est encore nomade, nous avons découvert que cela ne signifiait aucunement qu’il parcourait de grandes distances pendant l’année, ou qu’il changeait de camp tous les trois ou quatre matins ! Chaque famille d’éleveurs nomade ne se déplace que 3 à 4 fois par an, avec les saisons, de pas plus d’une centaine de kilomètres à chaque fois !

Et ouais, y a bien que les touristes qui ont besoin de faire plus ! ;-)

23 août 2009

Résultats de la manche 43

Voici les résultats que tout le monde attend tant : de quel chewing-gum était-il donc question dans cette publicité qui a marqué nos esprits lorsque nous étions petits, Mikaël et moi ?
Et bien voici la réponse en images...

Et oui, nous attendions la réponse A, Wrigley's ! On vous avoue que nous n'avons pas fait exprès d'acheter les chewing-gum de la même marque pour autant... :-)
Du coup, c'est l'hécatombe sur cette manche : seuls 2 participants ont trouvé la bonne réponse et c'est donc François B. qui rafle le point de Bonus ! Bien joué ! François, une seule question : est-ce le hasard ou Marjo qui t'a permis ce résultat ? :-)

Quant à la question bonus, vous allez nous dire que nous sommes un jury sévère (on entend déjà vos plaintes arriver en masse...), mais quand on parle de la gare de Paris, vous demandez tous de laquelle il s'agit, non ? Et bien pour Moscou, c'est pareil : la vile compte 9 gares ! Et celle qui ressemble tant à celle de Vladivostok, c'est celle de Iaroslav ! Bravo aux quelques uns (3 seulement !) qui ont donné une réponse suffisamment détaillée et qui gagnent donc le point bonus ! Pour la petite histoire, c'est le tsar Alexandre III qui souhaitait voir figurer aux deux extrémités de la ligne du Transsibérien des gares à l'architecture similaire.

Sans plus attendre, voici le nouveau classement... Dom, désolés, tu es arrivée hors délai - dommage car tu avais la bonne marque de chewing-gum... Et toi, Brice, ben faudra retenter le coup une autre fois pour les 3 points ! ;-)

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22 août 2009

Manche 46 : Fin du voyage pour Shannie !

Et voilà, Shannie est finalement arrivée à Moscou et elle est plutôt contente. On vous laisse juger vous-même son enthousiasme débordant sur la Place Rouge !

Au fait, pourquoi la Place Rouge porte-t-elle ce nom ?

A - Rouge comme la couleur des communistes
B - Rouge comme la couleur des bâtiments situés aux abords de la place
C - Rouge comme le mot russe "krasnaya" qui signifie également beau
D - Rouge comme la couleur des tsars qui étaient couronnés sur la place

Question bonus : d'après la légende, qu'aurait infligé Ivan le Terrible à l'architecte de la cathédrale Saint Basile, une fois l'édifice achevé ?

Et pour ceux qui voient arriver la fin du jeu avec l'arrivée de Shannie à Moscou, pas d'inquiétude : on vous réserve une ultime manche avec pleiiiiiiiiiiin de questions et donc de nombreux points à gagner !!! De quoi chambouler une dernière fois le classement... On compte sur vous ! :-)

19 août 2009

Manche 45 : Shannie visite une yourte !

Aujourd'hui, Shannie se balade en Mongolie et a décidé d'aller visite une yourte Touvan...

D'après vous, quel est le temps de montage moyen d'une yourte (structure seule et toile, hors mobilier intérieur) par 2 à 3 personnes ?

A - 2 secondes
B - 15 minutes
C - 30 minutes
D - 1 heure

Question bonus : quel est le prix de vente d'un yak au marché de Tsetserleg, à 10 euros près ?

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