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Aude & Mikaël around the world
20 novembre 2008

Trek éclair dans la Cordillera de Los Frailes...

Nous avions repéré dans les environs de Sucre la Cordillera de Los Frailes, propice à la randonnée et réputée pour ses paysages et l'artisanat des communautés y vivant.
Par hasard, en nous renseignant dans des agences, nous avons réalisé que le trek que nous avions prévu en 3 jours pouvait être réalisé en 2 jours. Banco pour nous ! Un jour de gagné, c'est toujours ça de pris !

Samedi 8 novembre, nous voici donc partis pour Chataquila, d'où commençait la randonnée. Pour accéder à ce village, pas beaucoup de solutions hormis un bus ou des camions partant tous aux alentours de 9 heures. Bon, en pratique, nous sommes arrivés à 8h50 un peu stressés à l'idée de les rater (étonnamment, Mikaël était plus stressé que moi - je sentais le coup fumeux, je ne sais pas pourquoi...) et le bus a fini par partir à 9h45...

Arrivés à Chataquila après 1h30 de trajet, c'était parti pour une descente jusqu'à Chaunaca via un chemin inca, récemment restauré par les habitants des environs, leur permettant de créer une attraction touristique et d'appliquer un péage...
Après avoir déjeuné près de Chaunaca, nous voici repartis pour Maragua à 11 km de là.
Sauf qu'entre temps, le ciel s'était bien couvert et l'orage grondait. On ne tenait pas franchement à finir trempés donc on a parcouru cette partie du chemin encore plus vite que la première (déjà rapide pour moi, Mikaël descendant plutôt vite en général...)

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Bonne nouvelle néanmoins : nous avons réussi à éviter la pluie - qui finalement n'est jamais tombée sur nous, même pendant la nuit...

Arrivés à Maragua, petit village au fond d'un cratère, nous sommes tombés sur un groupe de tisseuses, celles mêmes dont nous avions pu découvrir le travail au Musée Textiles Ethnographiques de Sucre, qui nous a indiqué la direction des hébergements proposés aux touristes par la communauté.
Sauf que là-bas, nous n'avons d'abord trouvé que des ouvriers, travaillant justement à la construction de nouvelles chambres.
Au final, il nous aura fallu près de 2 heures pour enfin trouver quelqu'un qui nous ouvre la porte. Mine de rien, il commençait à faire froid... Mais nous aurons eu l'occasion d'admirer notre premier vrai coucher de soleil du voyage !

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Et pour notre 100ème nuit, nous avons eu droit à une vraie petite maison pour nous tous seuls, avec cuisine, salon et cheminée ! Sauf qu'il n'y avait pas d'électricité ce jour là, donc ce fut soirée aux chandelles !

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes repartis au pas de course car nous souhaitions attraper un bus ou camion rentrant sur Sucre et passant par Quila Quila, un village à 3 heures de marche de Maragua.
Nous n'étions pas sûr que des transports passent ce jour-là compte tenu des orages de la veille et de l'existence d'un passage à gué sur la route, mais il fallait le tenter...

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Après avoir croisé un Suisse marchant pour 3 semaines en autonomie complète dans la Cordillera (il nous a dit que nous étions les premiers touristes qu'il croisait dans ce coin, où il marche tous les ans depuis plus de 20 ans !) et nous être un peu perdus sur la fin, nous sommes finalement arrivés à l'arrêt de bus à 11h18 et quelques personnes étaient toujours en train d'attendre. Ouf !
Environ 30 minutes plus tard, un camion est arrivé, déja bien plein ; mais qu'importe, nous sommes montés !
Plus malin que moi, Mikaël a réussi à grimper sur le toit de la cabine, et s'est calé confortablement au milieu des paquets. Hormis une petite vieille qui lui a crié périodiquement dessus car elle craignait qu'il écrase ses paquets, on l'a laissé tranquille. Pour moi, ça a été un peu différent : je me suis retrouvée au milieu de tous les boliviens déjà bien installés et je peux vous assurer que c'était chacun pour soit... Alors que quasiment tout le monde était assis, je suis restée debout tout le trajet ; il ne valait mieux pas que je lève un pied car je ne pouvais pas le reposer...
Bref, le trajet a été plus agréable pour Mikaël que pour moi... Surtout que le camion s'est arrêté régulièrement pour charger et décharger des gens, ce qui n'a pas franchement contribuer à me donner plus d'espace...

Après plus de 2h30 de trajet, nous sommes (enfin...) arrivés à Sucre et pour consolider notre "avance" sur notre planning, nous avons décidé de repartir directement pour la gare routière d'où nous avons attrapé un bus pour Potosi !

Eh, eh ! Qui a dit que nous tiendrions tout de suite nos belles résolutions du jour 100 ? ;-)

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