Visas asiatiques

La fin de l'Amérique du sud signifiait aussi le début de paperasses inédites depuis le début du voyage, à savoir les formalités d'obtention de nos visas, nécessaires pour chacun des pays nous restant à traverser.

Avant de se lancer tête baissée, Mikaël a d'abord fait une petite étude concernant les meilleurs endroits où  faire ces visas. Car en effet, la facilité, le coût et le délai d'obtention varient d'un pays à l'autre  !

On a donc attaqué à Sydney avec notre demande de visa chinois. Nous n'étions pas très sereins en tant que Français, car souvenez-vous, les visas de plus d'un mois avaient été suspendus pour notre pays peu avant les JO, suite aux incidents survenus à Paris lors du passage de la flamme olympique. Pour corser le tout, comme nous avons décidé de faire une escapade de quelques jours au Vietnam avec des amis, Denis et Vivien, également en tour du monde, nous devions demander un visa double entrée.
Bon ben au final, tout s'est passé comme une lettre a la poste : un formulaire à remplir, une photo d'identité et son passeport à donner et hop, 3 jours plus tard, il n'y a plus qu'à récupérer le passeport avec un joli visa chinois double entrée valable 6 mois !

Et ça nous a permis de découvrir le photomaton à la mode australienne : ça se passe chez le pharmacien, qui tire un fond blanc, vous met devant, vous prend en photo avec un appareil numérique et développe ça via une borne type Kodak en n'oubliant pas de mesurer la taille de votre tête sur le cliché pour s'assurer que ça colle avec les contraintes réglementaires. Marrant, non ?

Arrivés à Hong Kong, on a remis ça pour le visa vietnamien et de la même manière, tout s'est parfaitement passé. Nous n'avons pas fait la queue plus de 5 minutes !

Il nous reste à gérer le visa russe depuis Shanghai ainsi que le visa mongol depuis Beijing : pourvu que ça se passe aussi bien, même si on sait déjà que ce sera sûrement une autre histoire pour la Russie...