Vaccins: vive les piqûres !!!

C’est pas tout d’avoir une chouette assurance ! Nous avons eu le droit avant de partir à un bon paquet de vaccins, pour être surs que rien ne nous arrive…

Au programme, hormis les vaccins standard pour lesquels nous étions à jour, compte tenu des pays que nous traversons :
-    Rage
-    Encéphalite à tiques
-    Typhoïde
-    Hépatite A
-    Fièvre jaune

A noter que les vaccins réalisés pour des voyages ne sont pas remboursés par la Sécurité sociale ; par acquis de conscience, nous avons quand même demandé à nos mutuelles, mais elles ne les remboursaient pas plus…

Pour gérer tout cela, nous sommes allés plusieurs fois au centre médical de l'institut Pasteur (pratique par le fait qu’il n’y a pas besoin de prendre RV ni d’acheter les vaccins puisqu’ils sont disponibles sur place) et voici les leçons à retenir :

Leçon n°1 : ne pas confondre le centre de vaccination et la consultation de médecine du voyage
Au centre de consultation, on rencontre uniquement des infirmières, qui sont là pour piquer et c’est tout ; à l’accueil, on vous demande 3 pays maximum pour identifier les vaccins nécessaires et ensuite, les infirmières suivent consciencieusement la liste qui a été générée automatiquement sur la base de la liste de pays saisie.
Alors forcément, quand on est arrivé en disant que c’était pour un tour du monde, bah on nous a répondu « Je peux juste rentrer 3 pays… » :-)
En pratique, c’est donc le médecin que nous avons rencontré par la suite qui a pointé avec nous la liste globale des vaccins nécessaires. Nous avions bien attaqué avant de le rencontrer et il nous a juste fait une ordonnance pour le dernier vaccin qui nous manquait (non nécessaire en pratique).

Leçon n°2 : s’y prendre à l’avance et éviter la période estivale !
Nous avons attaqué les vaccins en mars et les avons terminé mi-juillet, ce qui nous a permis de planifier tranquillement nos 6 visites nécessaires à l’institut Pasteur, en prenant en compte les contraintes de chaque protocole ; dans le cas de la rage notamment, il est nécessaire de faire 3 vaccins sur une période d’un mois, pendant laquelle aucun autre vaccin ne peut être effectué.
Chaque mardi matin le nécessitant, nous foncions à l’institut Pasteur pour l’ouverture à 9h, faisions notre vaccin et partions ensuite au bureau.
Jusqu’en juin, en arrivant pour l’ouverture, tout allait bien : il y avait au mieux 4 à 5 personnes devant nous.
Mais pour le dernier vaccin, c’était le drame : avec les congés d’été, tout le monde se précipite et du coup, nous avons du arriver 1 heure avant l’ouverture pour ne pas passer trop tard (et encore, nous étions en « suite de vaccination », i.e. en cours de protocole pour un vaccin, et du coup, nous avons court-circuitée toute la file d’attente !!)

Leçon n°3 : Donner le bon bras pour la piqûre…
Ouais, ça semble bête comme ça, mais mine de rien, les vaccins, ça endolorit parfois pas mal donc si vous voulez rester opérationnel pour le reste de la journée, tendez le bras gauche si vous êtes droitier et vice-versa.
La 1ère fois, je me suis faite avoir comme une bleue et 4 heures plus tard, je lâchais mon sac de courses (contenant des pots de sauce tomates en verre…) dans une boutique…
Concernant les autres effets indésirables, en pratique, nous avons été plutôt chanceux : hormis dans le cas de nos premiers vaccins (faut avouer que je m’étais pris d’un seul coup les injections pour la fièvre jaune / typhoïde et hépatite A), qui m’ont tuée moi et mon bras pour tout un week-end, nous n’avons pas particulièrement souffert par la suite.