Les effets de l'altitude...

Tout a commencé à Quito, avec un atterrissage à 2850 mètres.
Bon, sur le coup, on sent pas trop la différence sauf quand il s'agit de grimper les pentes de la ville ou les escaliers ; on sent bien qu'on s'essouffle plus vite...
Ensuite, un petit tour en télephérique à 4100 mètres pour voir la ville de haut : là, je sens bien la différence pendant que Mikaël continue de gambader comme un lapin...

Du coup, me voilà un peu inquiète pour les randos à venir. Nous décidons donc de nous faire la main avec une ballade au Lagunas de Mojanda à environ 3800 mètres, près d'Otavalo ; en pratique, nous avons fait près de 30 km (je vous avoue qu'on en avait un peu plein les pattes à la fin de la journée...) mais sans souci majeur vis-à-vis de l'altitude.

Nous voilà donc plutôt bien acclimatés et donc près à marcher dans le parc du Cotopaxi. Son ascension (5800 m environ, avec crampons etc...) sera pour une autre fois, mais du coup, nous nous attaquons avec un guide au Rumiñahui, qui culmine à 4634 mètres (oui, oui !!!).
Et ben figurez vous qu'on est arrivés tous les 2 en haut !! (je ne vous cache pas que sur la fin, il y a eu des passages un peu techniques durant lesquels je ne faisais pas trop la maline, mais en fait, c'était surtout pour descendre donc il n'y avait pas la possibilité de faire autrement !!)

Concernant l'altitude, nous sommes montés très doucement (comme d'habitude pour moi en fait...) et du coup, nous n'avons eu aucun souci particulier.

Bref, vous l'aurez compris, nous voilà parés pour toutes les autres randonnées que Mikaël avait repéré !