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Aude & Mikaël around the world
23 août 2008

La Nariz del diablo

Avant de partir en trek sur le chemin de l'inca, nous nous sommes dits qu'il fallait quand même monter à bord d'un des derniers trains de voyageurs de l'Equateur, et ce même s'il n'est plus utilisé qu'à vocation touristique.
Et puis c'était annoncé comme LE train à bord duquel il fallait monter : le train le plus difficile à construire du monde !

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Bien évidemment, ça nous a appâté !
En pratique, le train en lui-même est une espèce d'ancien bus qui a été mis sur rail (il a d'ailleurs un volant, un levier de vitesse et des rétroviseurs).

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Le truc marrant, c'est qu'on peut monter sur le toit.
Bon, une fois qu'on a dit ça, bah le train avance, passe 3 passerelles (de 5 mètres de long au maximum) et voilà... A noter quand même un intéressant moment de marche arrière, ce qui justifie sûrement les rétroviseurs...
Certes, les paysages sont beaux mais on avoue ne pas avoir bien vu la difficulté de la construction, surtout si on compare avec le Chepe (ligne Chihuahua al Pacifico au nord du Mexique) qui était pour le coup très impressionnant en terme d'ouvrages d'art (on le conseille vivement à tous ceux qui seraient amenés à aller ou retourner au Mexique au passage...)
Mais hormis notre déception (enfin surtout celle de Mikaël, en réalité, qui a préféré le train de la mine de Disneyland Paris à ce train là...), tout le monde était très heureux à bord.
Encore plus au moment où nous sommes tombés en panne lors de la remontée (le parcours étant constitué d'un aller-retour) : alors que le mécanicien et son aide tentaient vainement de remettre le train en marche, tout le monde les torpillait de photos. On s'est dit que vous ne nous croiriez pas, alors on a fait pareil :-)

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Finalement, après un bon quart d'heure, nous sommes repartis jusqu'à bon port, après applaudissements de toute la rame.

Au final, il s'avère que nous avons été beaucoup plus agréablement surpris par Alausi, notre gare de départ, ville calme et agréable peu mise en avant dans le guide, que par le train et son trajet en tant que tels.

Alors oublions cette heure et demie passée dans le train pour mieux nous souvenir de nos flâneries dans Alausi (où on a réussi en plus à avoir un peu de soleil !) !

NB : vous avez vu, moi aussi je parle de trains !!

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Commentaires
A
Pour faire simple on va dire que l'état de la voie laisse un peu à désirer :<br /> - barre courtes de 8m environ, éclissées (aucune idée de la catégorie UIC)<br /> - les attaches ne sont même pas des tire-fonds mais de simples clous, et les traverses sont en bois, dans un état d'usure avancé (désolé mais je n'ai pas mesuré le travelage)<br /> - le ballast est pollué par des remontés de fines, voire quasiment inexistant par endroits <br /> - de mémoire la voie est à écartement métrique<br /> - la pente n'excède pas 3% selon le mécanicien, où devrais-je dire le chauffeur, ce qui somme toute pour une ligne de montagne qui se présente comme étant la plus difficile du monde est assez décevant...
P
Merci à Aude, j'attendais un commentaire plus technique de Mikael, genre sur l'écartement (1,067 m), le nombre de traverses et faites en quoi, la pente maxi, les attaches , le principe de cette voie ferrée avec des allers et retours à flanc de montagne , je crois ?<br /> est-ce la ligne Ibarra - Carchi ou Huigra-Bucay ?
Aude & Mikaël around the world
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