Ce que l'on retiendra de la Bolivie...

Alors que nous sommes déjà 2 pays plus loin, il est plus que temps de vous donner notre synthèse bolivienne...

- La première chose que nous retiendrons, c'est que la Bolivie est un pays au potentiel touristique énorme, vu les sites qu'on peut y trouver, mais pas encore dévasté par le tourisme (seules les plus grandes attractions comme le salar d'Uyuni par exemple possèdent quelques infrastructures en place).
Après la folie sud-péruvienne, c'était plutôt reposant de se trouver tout à coup à un endroit où on ne vous harcelait pas pour des excursions...
Ajouter à cela qu'en plus, nous étions en basse saison ! Par contre, ça implique qu'il est parfois moins facile de se débrouiller par soit même pour visiter.
Et surtout, les Boliviens ne sont du coup pas très habitués à traiter avec les touristes : du coup, on a parfois refusé nos achats (de pain par exemple) sans trop qu'on sache pourquoi...

- La Bolivie est encore très traditionnelle, comme vous l'aurez compris au travers de certains articles, et possède encore une authenticité que le Pérou, notamment, a déjà bien perdu. C'est particulièrement net avec les tenues vestimentaires des femmes. Et même si les nouvelles générations se défont progressivement de ces habitudes, c'est encore très présent (surtout si l'on compare ensuite avec le Chili ou l'Argentine !)

- On ne peut pas boucler son séjour en Bolivie sans avoir été marqué par le soutien du peuple à son président, Evo Morales (particulièrement autour de la Paz) et la super-médiatisation qu'il utilise (finalement, notre président français est petit joueur sur ce coup-là !)

"Parce que tu ne nous a jamais abandonné, les villageois ne t'abandonneront pas"

- Enfin, un point plutôt surprenant quand on vient d'Europe : les gens jettent tout par terre ou par la fenêtre des bus, sans se poser de questions ! Bon, c'est vrai qu'il y a peu de poubelles publiques mais enfin quand même !

Hormis ces éléments, quelques petites choses de la vie quotidienne en complément :
- Dans les boutiques, lorsque le commerçant n'a pas la monnaie sur les centimes, il vous donne des bonbons en compensation (et c'est plutôt fréquent !)
- Lorsque l'on prend un taxi, le numéro de la rue ne suffit pas, l'indication principale étant pour eux l'intersection. Ainsi, plutôt que de demander Calle Mendoza 450, il faut préciser Calle Mendoza y Calle Cordoba.
- Enfin, nous ne vous avions encore pas parlé du rôle du dueño (chef) depuis le début de notre voyage et pourtant, il est sacrément important. En gros, les employés des boutiques ou hôtels n'ont à peu près aucune responsabilité et il n'est pas rare qu'il ne puisse pas répondre à votre demande sans avoir validé le point auprès de leur dueño. C'est parfois un peu rageant, quand la question ne semble pas fondamentale (comme par exemple, modifier la résolution d'un écran d'ordinateur dans un cybercafé)