Du bon usage du guide de voyages...

Alors que nous avons attaqué depuis peu l'Argentine, il faut que vous sachiez qu'il nous a été particulièrement difficile de nous procurer le guide Lonely Planet de ce pays...

Au final, nous l'avons trouvé à San Pedro de Atacama, juste avant de passer la frontière Chili-Argentine; on vous avoue qu'on n'y croyait même plus, après plus d'un mois de recherche à travers toutes les librairies boliviennes et celles d'Arica au Chili, sans succès...
Il faut avouer que nous étions à la recherche de la nouvelle édition, sortie en août 2008 (dans sa version anglophone ; on n'allait pas non plus espérer trouver une version française, sortie en octobre 2008 !!) ; donc ça n'aide pas...

Enfin, dans tous les cas, c'est l'occasion de vous expliquer l'utilisation que nous pouvons faire de ces guides :

- La première chose, ce sont les plans de ville et de région, en général très bien faits, qui nous permettent de nous repérer dès notre arrivée dans un lieu.

- Concernant l'hébergement ensuite, nous avons jusqu'alors utilisé les adresses recommandées par le Lonely Planet. En 4 mois, nous avons eu le temps d'apprendre à déchiffrer les annotations : par exemple, ne jamais les croire lorsqu'ils parlent d'un petit déjeuner gargantuesque, au risque d'être déçus (mention qui a attiré comme nous un certain nombre de français dans ces hôtels, qui a dit que nous étions de gros mangeurs ?) !!!
Un de nos derniers hôtels nous a par contre été recommandé par quelqu'un qui utilisait le site HostelWorld. L'avantage : les établissements qui y sont recensés sont notés directement par les clients, ce qui offre plus de précision et de fraîcheur parfois que l'avis de l'auteur du guide de voyages...
Et bientôt, nous pensons essayer le Couch Surfing... A suivre dans un prochain article... :-)
Vous l'aurez compris, on risque de pas mal délaisser le guide sur cet aspect dans les mois à venir (le Lonely Planet n'indiquant pas nécessairement les adresses meilleur marché).

- Concernant la restauration, je pense qu'on vous a suffisamment parlé des marchés... Vous aurez donc compris qu'on n'utilise absolument pas les adresses du guide ; surtout que souvent, ce sont des adresses servant plutôt des plats internationaux plus qu'une cuisine traditionnelle. Le jour où nous aurons envie de retrouver des saveurs qui nous manquent, peut être utiliserons nous le guide !

- Pour se déplacer ensuite, le guide nous sert à repérer les liaisons principales existantes entre villes, ce qui nous permet de construire notre itinéraire macroscopique (bien évidemment, au préalable, on a repéré les "highlights" du pays pour identifier les endroits par lesquels on souhaite passer, avec le guide bien sûr !). Le reste des informations, on l'obtient via la tournée des compagnies dans les gares routières (plus précis que les renseignements du guide).

- Enfin, le guide nous sert à avoir une idée des tarifs qui sont appliqués, histoire de ne pas trop se faire rouler dans la farine. En pratique, ça ne s'est jamais trop produit, malgré notre tête de touristes !

- Concernant ce qu'il y a à faire à un endroit donné, on passe en principe toujours à l'office du tourisme, histoire d'avoir un 2ème avis (tout est souvent formidable quand on lit le Lonely Planet...) et des informations à jour. Nous utilisons par contre beaucoup les informations du Lonely Planet concernant les possibilités de randonnées, en principe très bien recensées et détaillées.

- Et enfin, les chapitres donnant un aperçu culturel du pays nous permettent de savoir un peu à quoi nous attendre et de comprendre un peu mieux le mode de vie des gens...

Bon, vous aurez compris qu'on commence mine de rien à pas mal s'en détacher ; mais il reste quand même bien utile et nous n'envisageons pas de ne pas nous procurer les guides de nos prochaines destinations !

Sinon, nous ne regrettons pas d'avoir choisi d'utiliser les guides de chaque pays plutôt que le guide unique "South America on a shoestring" car ce dernier ne nous aurait pas forcément permis de sortir des sentiers battus (dans les régions de Kuelap au Pérou et Quilotoa en Equateur par exemple) puisqu'il s'attache bien évidemment aux endroits majeurs de chaque pays et ne peut pas tout détailler...

Côté inconvénients par contre :
- Et bien comme nous souhaitons garder nos guides, ça commence à peser (mais on va bientôt se délester dans les valises d'Etty et Bernard !)
- D'un auteur à l'autre, les guides varient énormément et ça nécessite donc toujours une petite adaptation... Certains sont plus axés randonnée ou culture que d'autres par exemple ; on repère également facilement les auteurs végétariens... Les informations sont même parfois carrément contradictoires d'un guide à l'autre pour deux pays frontaliers : le guide du Pérou annonce fièrement que le lac Titicaca est le lac navigable le plus haut du monde, ce que contredit le guide de la Bolivie.
- Et côté budget, bien sûr, ça n'est pas forcément rentable... Mais nous avons notre truc pour contrecarrer ça : nous venons de gagner 2 guides de notre choix grâce à nos retours sur les guides Pérou et Equateur ! :-)
Pour ceux qui partiraient bientôt pour ces deux pays avec les nouvelles éditions, vous pourrez donc y trouver notre nom dans les remerciements !