Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Aude & Mikaël around the world
23 juin 2009

Cap sur la Russie !

Depuis Haerbin, il existe bien un train direct pour Vladivostok, mais celui-ci ne circule pas tous les jours et le trajet est particulièrement long en Russie (en temps, plus qu'en distance). Du coup, nous avons contourné ce problème en ne prenant le train que jusqu'à Suifenhe, dernière ville chinoise avant la frontière, pour continuer en bus jusqu'à Vladivostok, notre destination en Russie. Par contre nous n'avions pas vraiment plus d'informations que ça...

Arrivés le 1er juin dernier au petit matin à Suifenhe après un trajet de nuit, un chauffeur de taxi (qui parlait manifestement plus russe que chinois) nous a mené dans une gare routière de laquelle les bus rallient la Russie. Oui, oui, un taxi, un des rares que nous ayons pris en Chine - souvenez-vous, Mikaël HAIT les taxis. Le problème, c'est que sans plan de ville, on n'avait pas beaucoup d'autre choix que de passer par cette solution.

Après avoir glané plus d'informations sur ces fameux bus, on a d'abord refait en bonus tout le trajet que nous venions de faire avec le taxi à pied, pour petit-déjeuner de nos dernières nouilles chinoises mais surtout retirer de l'argent (ben oui, il n'y avait pas de distributeurs plus proches) ; en effet, les billets étaient plus chers que prévu. L'occasion d'encore mieux réaliser que le chauffeur de taxi nous avait bien eu en nous réclamant un prix plutot élevé pour une course d'à peine 1,5 km, malgré nos tentatives de négociations.

Mikaël était prêt à prendre le premier bus passant la frontière, quitte à se débrouiller ensuite pour rejoindre Vladivostok avec d'autres bus locaux mais la guichetière lui a vendu des billets directs pour Vladivostok avec un départ à midi.
Nous avons donc eu le temps de patienter quelques heures dans la gare routière et surtout de nous faire arnaquer de toute beauté en changeant nos derniers yuans, tout fraichement retirés du distributeur (on n'était pas encore bien réveillés...) : le taux proposé était bon mais le total des billets n'a au final pas correspondu au montant attendu (vue la taille de la liasse, forcément, facile d'en oublier un peu, ça se voit moins...) et il n'y a rien eu à faire malgré nos réclamations jusqu'à la dernière minute.
Tant pis (il fallait quand même bien qu'on se fasse arnaquer au moins une fois durant le voyage !), il était de toute façon temps d'aller prendre notre bus.

Coté population hormis nous deux : 75% Russe et 25% Chinois. Pour les Russes, il est fréquent de passer cette frontière pour aller faire un peu de shopping en Chine (on les limite d'ailleurs à 15 kg de bagages par personne au retour). Ces petites excursions se font en groupe avec un visa spécial et un guide gérant toute la paperasserie pour eux. En l'occurrence, Regina, la guide de ce groupe, s'est prise d'affection pour nous et nous a du coup servi d'interprète jusqu'à Vladivostok. Arrivés là-bas, elle nous a même accompagné en voiture jusqu'à notre hôtel !

Pour le passage de frontière en tant que tel, il a ressemblé pour beaucoup aux autres que nous avons déjà effectués, hormis un contrôle bonus à l'entrée en Russie pour tous les étrangers, une fois passées l'immigration russe et la douane. Nous avons donc patienté un peu plus longtemps avec tous les Chinois du bus - en espérant qu'il n'y avait pas de souci avec notre fameux visa ! - jusqu'à ce qu'on nous ramène nos passeports, sans problème particulier. Vue la difficulté d'obtention du visa, on vous avoue qu'on s'attendait quand même à pire... On a par contre bien remarqué que les officiers semblaient avoir plus d'égard pour nous que pour les Chinois !

Mais quoi qu'il en soit, ça y est, nous étions entrés en Russie ! :-)

Publicité
Commentaires
Aude & Mikaël around the world
Publicité
Publicité