Optimisation maximale
A peine descendus de notre bus qui nous a ramené de Olkhon à Irkoutsk , pas une minute de perdue : nous avons foncé a la gare acheter
des billets de train pour le soir même à destination d'Oulan-Oude. Parfait, il restait de la place !
Arrivés
là-bas le lendemain matin à 6h, et après avoir réalisé qu'il avait neigé
tout la nuit (oui, oui, un 19 juin, et alors que nous avions pris des coups de soleil la veille...), nous avons continué notre course et attrapé
le bus de 7h30 à destination d'Oulan-Bator. Nous avons eu à peine le temps d'apercevoir la plus grande tête de Lenine au monde, encore couverte de neige !
Une fois encore, nous
aurions pu faire le voyage d'une traite avec le train, mais tout comme
entre Haerbin et Vladivostok, l'opération n'était pas du tout rentable
en terme de temps, ni d'ailleurs en terme d'argent (surtout qu'au
final, le chauffeur du car ne nous a pas réclamé le prix des billets et en
arrivant, ça nous était complètement sorti de la tête donc nous n'avons
pas payé le trajet !).
11 heures plus tard, donc, le 19 juin dernier, nous étions arrivés à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie !
Côté
passage de frontière, pas de souci majeur à l'entrée en Mongolie, la
seule originalité ayant été un petit questionnaire lié à la grippe
porcine, et une prise de température à distance.
Par contre, attention, ça ne rigole pas quand on quitte la Russie... Le
visa est dur à obtenir mais une fois qu'on y est, ça n'est pas terminé
: le visa doit être enregistré à l'arrivée dans le pays dans les 72 heures et dans chaque
endroit où l'on reste plus de 3 jours. Nous avons donc présenté à l'agent une collection de petits papiers, attestant de notre
enregistrement à Vladivostok, Khabarovsk et Severobaïkalsk. Nous étions pourtant restés moins de trois jours dans ces deux
derniers endroits, mais les hôtels
nous avaient tout de même enregistrés et donc donné le petit papier qui va
bien. Mais avec une seule nuit à Irkoutsk, nous n'avions rien ; quant à Olkhon, on ne peut pas s'y enregistrer, l'office chargé de l'enregistrement n'y ayant pas de bureaux.
Du coup, on nous a demandé, d'un air un peu dur, où nous étions durant les derniers jours de notre séjour. Nous avons répondu honnêtement et heureusement ça a suffi !
Mais ce qui est sûr, c'est que nos passages de frontières sud-américains, où il n'y a même pas besoin de sortir ses bagages de la soute du bus, nous semblent maintenant bien loin !